La chanson du mal aimé

I. Un poème de la sortie des Enfers

 

1. Un poème solaire

> sous le signe de l’été festif

> victoire de l’électricité sur la nuit

 

2. Un poème thérapeutique

> un temps vécu de manière plus intense : Juin > les dimanches > soirs : on vit de plus en plus l’instant présent

> l’amour est alors au passé composé : « vers toi que j’ai tant aimée »

 

3. une errance apaisante

> progression des lieux : de l’extérieur (j’erre à travers mon beau Paris) vers l’intérieur (cour, puis café) : image d’une repossession de soi, d’un personnage qui se recentre sur lui-même.

 

II. Une refondation du lyrisme

 

1. Reprise de la figure orphique

> un poète musicien

> un ton élégiaque

 

2. Parodie du mythe orphique

> absence de mélancolie

> un poète qui se recentre sur lui dans la dernière strophe

 

3. Figure féminine qui échappe

> entre l’évocation de la femme et du poète (entre les 2 dernière strophes) : un blanc.

> femme multiple dans la dernière strophe, qui se fond dans les pluriels

 

III. Un hymne à la modernité

 

1. Une ville poétique

> une ville cosmopolite et animée (objets personnifiés)

> la ville fait entendre l’articulation de voix nouvelles (les orgues de Barbarie sanglotent / les tramways musiquent/ les cafés crient...) elle devient une nouvelle muse

 

2. l’esthétique de la surprise

> dynamique de la phrase nominale

> un nouvel enthousiasme : ivresse et folie du monde moderne

 

3. un élan universel

> éloge du progrès