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bilan de séquence / dissertation

Selon Montaigne, il faut "frotter et limer sa cervelle à celle d'autrui." Dans quelle mesure l'humanisme de Montaigne est-il sous le signe d'une ouverture à l'autre ?

Propositions de pistes :

I. Autrui = outil de formation et d’enrichissement
1. c’est le domaine de l’éducation : le maître et l’élève se nourrissent l’un de l’autre
2. le dialogue (avec les textes anciens, avec les autres auteurs humanistes…) est alors une forme privilégiée de la communication
3. les voyages et les grandes découvertes remettent en cause l’idée d’un ethnocentrisme.

II. Autrui = outil de remise en question de soi
1. Montaigne critique la notion de sauvage / barbare. Au contraire, il regarde ce qu’il y a de barbare en nous (la torture, par exemple)
2. l’autre permet de se remettre en question : c’est le but des Essais de se saisir à travers la diversité des regards qu’on porte sur soi.
3. l’autre est érigé comme un modèle (le mythe du bon sauvage en témoigne)$

III. l’ouverture à l’autre = une réflexion sur la condition humaine
1. « tout individu porte en lui la condition de l’humaine nature » : l’autre est une source infinie de richesses (naissance de l’individualisme)
2. prendre en considération autrui amène à une réflexion sur le bonheur à plusieurs, sur la communauté (l’utopie)
3.  une nouvelle valeur : la tolérance (une morale de l’ouverture à l’autre, de l’acceptation d’autrui)

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